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L'initiative du Front populaire écologique

Une initiative parisienne a réuni jeudi soir des personnalités pour relancer la campagne de vote autour de le Primaire Populaire . L'idée d'un Front populaire écologique fait son chemin et s'attire la sympathie de politiques tels que Christiane Taubira, François Ruffin, Clémentine Autin...

Si l’objectif espéré de 300 000 personnes inscrites en octobre n’est pas atteint, la Primaire populaire n’en reste pas moins déterminée à convaincre les candidats. « La vérité, c’est qu’il n’y a pas un nombre assez important de votants pour installer un rapport de force », nous dit un député Insoumis qui « n’y croi[t] pas du tout », mais ajoute aussitôt : « L’histoire n’est pas terminée ». Si elle « salue toutes les initiatives permettant de mettre des gens autour d’une table pour discuter », la conseillère EELV de Paris Raphaëlle Rémy-Leleu est dubitative. « Actuellement, le parti est concentré sur sa campagne, et c’est important. Nous sortons d’une primaire où les débats ont été riches, d’une haute tenue. La question, maintenant, c’est : comment gagne-t-on 2022 ? Mais je ne sais pas si celle-ci doit être abordée avec les personnes présentes. » Assise autour d’une grande table, dans les coulisses, la députée LFI Clémentine Autain vante sa « sympathie » pour un « mouvement dont la colère contre l’éclatement de la gauche est salutaire ». En 2019, au sortir d’élections européennes catastrophiques pour la gauche, Elsa Faucillon et elle avaient tenté de tirer la sonnette d’alarme en lançant un « big bang » pour engager la reconstruction d’une gauche « en miettes, désertées par une très grande partie des classes populaires ». « Il aurait fallu créer des convergences », explique-t-elle.


Tous s’accordent pour dire que la recherche d’un front populaire écologique est un souffle d’espoir bienvenu. « Le fait d’y croire permet une utopie », conclut Anna-Agueb-Porterie, candidate à la Primaire populaire, et cofondatrice de la plateforme Notre maison brûle. « En politique, il faut entrer dans le système pour le renverser, parce que, si tous les dégoûtés s’en vont, il ne reste que les dégoûtants. » Les dix candidats ont jusqu’au 30 novembre pour dire s’ils souhaitent être maintenus dans le processus ou non. Viendra ensuite le vote, du 13 au 16 janvier, dans un scrutin au jugement majoritaire. À trois mois de l’élection présidentielle donc. À celles et ceux qui ne souhaiteraient pas jouer le jeu, le militant Clément Pairot met en garde : « Si les candidats refusent, on fera tout pour quand même faire exister un rassemblement, mais on changera de ton et de méthode. »


Il faut continuer à mobiliser sur le terrain, au plus près des populations en organisant des débats citoyens « comment gagner en 2022 ». C'est le sens de l'action de 2022 Vraiment en Commun qui se veut complémentaire de celle de la Primaire Populaire. C'est à la population de gauche et écologiste de s'emparer de son avenir au travers des collectifs locaux.


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